Ce samedi soir, le bal des Kakernesches a réuni plusieurs milliers de masquelours assoiffés de chahut. Retour sur une soirée très animée !

La bénévole

Sabrina Jover, éducatrice à l’IME de Rosendaël, ne fait pas partie des Kakernesches mais œuvre comme bénévole dans un bar du bal. «  Chaque année, les Kakernesches versent un don au profit des Papillons blancs. Il me paraissait donc normal de leur donner moi aussi un coup de main !  »

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Un chahut pas possible !

Voilà comment résumer l’ambiance (et le bruit !) qui a régné sur les coups de minuit, lorsque les carnavaleux ont déboulé en masse dans les entrailles du Kursaal. Bienvenue à la Nuit de la Rose, cinquième du nom ! Combien étaient-ils, samedi soir ? Cinq mille ? Six mille ? Plus ? Moins nombreux qu’au Chat noir, ça c’est sûr (mais quel masquelour raterait le premier bal de la saison après une année de diète ?). Comme le souligne toutefois Guillaume, alias Pitch, «  moins de monde aux Kakernesches, ça veut dire plus de place pour déconner et faire la fête !  » Et sa petite amie, Sophie, d’ajouter : «  Les Kakernesches, c’est un bal de copains, avec une ambiance vraiment très chaleureuse.  » Tout est dit !

 

 

L’objet

Douze ans. Cela fait douze ans que Fabrice, dit « Peignoir rose », «  car si vous êtes observateur, je porte un peignoir rose  », revêt le même clet’che. « C’est le mien, j’y tiens !  », lance-t-il. Et depuis quelque temps, aussi, un accessoire pas banal vient compléter son costume : une tête de mannequin de coiffeur ! Pourquoi donc ? «  La question serait plutôt : « Pourquoi pas ? », répond Fabrice, sous le regard amusé de son épouse, Céline. «  Cette tête, elle traînait chez moi, alors je l’ai prise, et maintenant, elle fait elle aussi partie de mon clet’che, tout simplement !  » De quoi ne pas passer inaperçu parmi les masquelours !

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Le costume

Vu comme ça, on pourrait croire à un supporter de l’équipe de France de foot qui a confondu le Stade de France avec le Kursaal ! De sport, pourtant, il en est bien question ici, puisque Sullivan fait partie du Sporting (club d’aviron), dont le bal est programmé le samedi 24 février. «  Le fait que mon clet’che fasse penser au drapeau tricolore est involontaire. Le rouge que j’ai rajouté aux couleurs du Sporting, c’est pour que ça ressorte et que ça attire l’œil !  »

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Le chiffre

300

Le nombre de bénévoles mobilisés pour la Nuit de la Rose, organisée par les Kakernesches. Tous sont issus d’associations du Dunkerquois : les Papillons blancs, Écoute ton cœur, Le Train Blanc, P’tit cœur, Deux rayons de soleil, Scola Africa, les parents d’élèves de Socx et les Montagnards.

 

Par Ol. D. Photos: Jean-Louis Burnod |